En 1980, après avoir pris connaissance de l'existence des uns et des autres, le groupe béninois rejoignit celui des nigérians puis par la suite, le groupe des ivoiriens.
L'esprit d'unité, le souci d'adorer Dieu dans l'humilité et avec esprit d'amour animaient les pionners de l'Eglise du Christianisme Céleste en France.
Réunis à la Rue de ruisseau à Paris, ils furent contraint de quitter les lieux à cause du bruit et se retrouvèrent après au Quai de la gare pour continuer l'oeuvre.
L'Assistant Leader Sobowalé était alors le responsable spirituel, son adjoint l'Assistant Leader Pierre Alokpo, l'Assistant Alagba Olorunshola Ranti le Chargé Paroissial, le secrétaire le frère
Georges Abbotanoh, le trésorier le frère Marsiailles Djouga N'Guessan, le responsable de la chorale le Senior leader Jean Abiassi.
Il faut remarquer que déjà à cette époque, il se posait le problème de la répartition des postes de responsabilité entre les ressortissants des trois pays (Nigéria, Côte d'ivoire et
Bénin). C'est d'ailleurs pour remédier à ce problème que la répartition des postes de responsabilité a été fait dans le groupe qui venait de se constituer. Cela n'a pas empêché qu'on constatait
à l'époque déjà une guerre des chefs. Néanmoins, les oeuvres de Dieu progressaient lentement mais sûrement.
Deux grandes lignes directrices étaient tracées par le chargé spirituel et le collège des devanciers :
Après deux années d'activité commune, et compte-tenu du climat de tension qui régnait au Quai de la gare surtout suite au problème de leadership, un groupe d'ivoirien profita de l'arrivée en France du Feu Evangéliste Daga pour se séparer du groupe. Ils s'installèrent à Grigny. Ce groupe transitera ensuite par Corbeil avant de se retrouver à Champigny, formant l'actuelle Paroisse Saint-Michel.
En 1983, le Prophète Pasteur Fondateur Samuel Oshoffa, alors chef mondial de l'ECC, dans l'intention de régler les problèmes d'autorité qui se posaient en France, promut le Vénérable Senior Leader Sobowalé-Hobo au grade d'Assistant-Evangéliste et Responsable de l'Eglise en France.
Le groupe, qu'il dirigeait, fut contraint de quitter le Quai de la Gare pour se retrouver à Saint-Denis en transitant par un lieu de prière situé à Paris au métro Télégraphe.
En 1985, après la mort du Pasteur Oshoffa, la nomination de Sobowalé sera contestée par le Supérieur Evangeliste Ajose, Responsable du Diocèse d'Europe et d'Amérique. Contestation qui pourrait expliquer le départ forcé de l'Assistant Evangéliste Sobowalé de Saint-Denis en 1986.
En 1986, une tentative d'harmonisation des rituels et d'organisation de l'Eglise fut initié. En effet les Paroisses de Saint-Denis (Paroisse Mère), de Saint-Ouen (Paroisse Oshoffa) et de Corbeil (Paroisse Saint-Michel) qui était les trois paroisses existants alors, se réunirent en Assemblée Générale à Saint-Denis pour élire un comité directeur dont le président était l'actuel Evangéliste Joachim Depri Wapo.
Des statuts et règlement intérieur ont été rédigés et adoptés pour permettre la reconnaissance du comité directeur par les autorités françaises. Malheureusement suite à un défaut de communication, le Supérieur Evangéliste Philippe Ajose demanda, par courrier daté du 25/10/89, entre autre la dissolution de ce comité. Ce qu'il fera lui même lors de son passage en France en décembre 1986.
En 1987, c'est dans ce contexte que le Pasteur Bada, successeur de Papa Oshoffa, nomma le Senior Evangéliste Emmanuel Oshoffa, fils du pasteur prophète pour diriger le Diocèse de France.
Ce bref aperçu historique de la naissance de l'E.C.C. en France, avec toutes ses insuffisances nous permet juste de déceler nos forces et nos faiblesses.
LE CONSTAT
Nous constatons malheureusement, qu'aucune de nos paroisses existantes n'a été crée sur la base d'un consensus à l'exception de la Paroisse Mère de France. C'est par scission que l'actuel Paroisse St-Michel de Champigny a été crée en 1982. C'est de ce groupe d'ivoiriens de Grigny que sortira la paroisse Oshoffa avec à sa tête la feu Vénérable maman Bony Catherine.
Les Paroisses Sainte-Trinité de Fontenay-sous-bois (fermée), Saint-Raphaël (Porte de Paris) et l'Enfant Jésus de Roissy-en-Brie (fermée) sont quelque part des rejetons de la Paroisse Saint-Michel de Champigny créés suite à des litiges.
Quand à l'actuelle Paroisse Autel de Vie de Drancy, elle fait suite au départ de Sobowalé de Saint-Denis, comme dit précédemment. Cette liste peut être encore prolongée.
Quand nous analysons les causes des différends qui amènent nos frères et soeurs à la création de nouvelles paroisses, nous pourrons citer, de manière non exhaustive :
Un texte rédigé par le Vénérable Suprême Evangéliste Yves Jonas Ahoyo, extrait du Rapport moral de la conférence de réconciliation de tous les chrétiens célestes de france, juillet 1993.
Dernière date de mise à jour : 8 mai 2017