Histoire : La quête d'unité à l'échelle mondiale

Pourquoi sommes-nous divisés ? Retour sur trente années de travail depuis 1993 pour tenter d'y remédier.

1980 - 1987 : Une unité de façade     

     La volonté d'unité a été initiée pour la première fois en 1980, après que les premiers chrétiens célestes arrivés depuis 1974 en trois groupes en France se soient regroupés à Paris.

À l'origine, il y avait trois groupes de prière : un groupe de nigérians, le plus structuré à l'époque avec à sa tête l'Assistant Leader Michael SOBOWALÉ-HOBO et l'Assistant Alagba Samson RANTI OLOROUNSHOLA, qui priait à la rue du Ruisseau dans le 18 ème arrondissement à Paris ; un groupe d'ivoiriens dirigé par le Vénérable Sénior Leader Yacint SARASSORO avec le frère Marsialles DJOUGA NGUESSAN et le frère Georges ABOTTANOH, qui priait dans le foyer universitaire Lucien Paille dans le 14 ème arrondissement de Paris ; un groupe de béninois qui avait à sa tête l'Assistant Leader Pierre ALOKPO, priait quant à eux à la rue Berzélius dans le 17 ème arrondissement de Paris.

En effet, après avoir pris connaissance de l'existence des uns et des autres, le groupe de béninois rejoignit celui des nigérians puis par la suite, le groupe d'ivoiriens. D'abord réunis à la rue du Ruisseau à Paris, ils furent contraints de quitter les lieux pour s'installer Quai de la Gare toujours dans la capitale. Deux grandes lignes de direction avaient alors été tracé par le chargé spirituel et le collège des devanciers : Toutes les messes se feraient en français et il y aurait une autonomie vis-à-vis des responsables de l'époque de notre Église présents en dehors de la France. Après deux années d'activités communes, et compte-tenu de la tension qui régnait là-bas nourrit par des soucis de personnes, le groupe d'ivoiriens à la faveur de l'arrivée en France d'un nouveau devancier se sépara du reste du groupe.

     En 1983, le Révérend Prophète Pasteur Fondateur de l'Église du Christianisme Céleste Samuel Biléou Joseph OSHOFFA, dans l'intention de régler les problèmes qui se posaient alors en France, promut l'alors Vénérable Senior Leader SOBOWALÉ-HOBO au grade d'Assistant-Évangéliste et Responsable de l'Église en France. Le groupe qu'il dirigeait alors fut ensuite contraint de quitter le Quai de la Gare pour se retrouver à Saint-Denis après avoir transité par un lieu de prière parisien au métro Télégraphe.

Après le décès du Réverend Pasteur en 1985, la nomination de SOBOWALÉ-HOBO fut contestée par le Supérieur Évangeliste Philippe AJOSÉ, alors Responsable du Diocèse d'Europe et d'Amérique, entraînant son départ de Saint-Denis l'année suivante.

     En 1986, une tentative d'harmonisation des rituels et d'organisation de l'Église fut initiée.  En effet, les Paroisses de Saint-Denis (Paroisse-Mère), de Saint-Ouen (Paroisse Oshoffa) et de Corbeil-Essonnes (Paroisse Saint-Michel) qui étaient les trois existantes à cet époque, se réunirent en Assemblée Générale à Saint-Denis pour élire un comité directeur dont le président serait l'alors Évangéliste Joachim DEPRI WAPO. Des statuts et règlement intérieur furent dans ce cadre rédigés et adoptés pour permettre la reconnaissance du comité directeur par les autorités françaises.

Malheureusement, par méconnaissance du projet, le Supérieur Évangeliste Philippe AJOSÉ demanda entre autres la dissolution de ce comité. Ce qu'il fera lui même lors de son passage en France en décembre de la même année.

     C'est dans ce contexte-là qu'en 1987, le nouveau Chef mondial de l'ECC, le Pasteur Alexander Abiodun BADA nomma l'alors Senior Évangéliste Emmanuel OSHOFFA, fils de son prédécesseur le Prophète Pasteur Fondateur Samuel Biléou Joseph OSHOFFA, responsable du Diocèse de France, mettant un terme temporaire à l'unité recherchée au niveau national. Le nom de District était d'ailleurs préféré à celui de Diocèse à l'époque, car la France dépendait de Londres qui était alors le siège des diocèses Europe-Amérique-Canada, sous la responsabilité de Papa AJOSÉ.

1993 - 2003 : Relance des démarches

    En 1993, les démarches de réunification reprenèrent avec l'organisation d'un synode des célestes de France, une conférence nationale pour l'unité sur une paroisse à Choisy-le-Roi. Au cours duquel fut présenté en juillet, le Rapport moral de la Conférence de réconciliation de tous les chrétiens célestes de france, rédigé par l'actuel responsable de la paroisse Bethléem-France, l'alors Senior Leader Yves Jonas AHOYO : rapport qui souleva les principales causes des discordes. Au terme de ce synode, un accord entre les différentes paroisses françaises se scella autour du Senior Évangéliste Emmanuel OSHOFFA. Celui-ci désigna dans ce cadre-là comme Président du Comité Directeur National, le devancier Michaël SOBOWALÉ-HOBO, alors élevé au grade d'Évangéliste. Mais très vite les conflits et problèmes de personnes refirent surface.

     En 1996, pour faciliter la déclaration de l’Église et sa représentation devant les autorités françaises, le Chef mondial, le Pasteur Alexander BADA nomma des Trustees, c'est-à-dire des devanciers chargés de répondre de l'Église devant eux. Mais souvent confrontés à des malentendus, ils n’ont pu s’acquitter de leur tâche. La désignation des Trustees était de fait mal acceptée. Ceci conduisit à la division déjà amorcée depuis l’échec d’une mission menée conjointement au Bénin et au Nigéria pour tenter de réconcilier l'alors Régent Benoît AGBAOSSI, en fonction depuis 1987 depuis le Bénin et le Pasteur Alexander BADA, en fonction depuis la même année.

     En 1998 à la Paroisse-mère, lors d’une visite du Pasteur Benoît AGBAOSSI, devenu Pasteur en septembre 1996, les discordes nombreuses entre les deux tendances arrivèrent à leur paroxysme, mettant à nouveau un terme temporaire aux démarches de réunification au niveau national. 

     En 2002, forte de révélations divines, la Paroisse Bethléem-France fut fondée à Chelles, dans l'optique de contribuer à l'unité de notre Église en France. Elle est dirigée par le Devancier Yves Jonas AHOYO. [Pour l'histoire de la paroisse, cliquez ici]

     En 2003, l'alors Most Évangéliste Michaël SOBOWALÉ-HOBO invita les chrétiens célestes de France à une réunion publique le samedi 7 juin, fort des échanges de point de vue sur la question des querelles au niveau mondial sur la succession du fondateur OSHOFFA. À cette occasion, un document fut élaboré sous forme de manifeste, préconisant un diocèse uni et souverain qui reconnaîtrait à tous les pasteurs autoproclamés un égal pouvoir durant la période de la multiplicité de ceux-ci. Ce diocèse fonctionnerait avec de nouveaux règles d’administration qui seraient laissées à l’appréciation des participants. Des démarches qui n'aboutirent pas non plus.

2015 - 2017 : Le C.R.U.

     En 2015, une journée de prière internationale pour l'unité fut organisée. Suite à cette journée de prière, la Paroisse Bethléem-France implantée depuis 2008 à Goussainville, organisa dans le cadre de ses missions, au sein de ses locaux une conférence sur l'unité en France qui donna ensuite naissance au C.R.U, acronyme de Comité de Réflexion sur l'Unité de l'Église. 

Jusqu'en 2017, ce comité organisait des veillées de prière mensuelle au sein de la paroisse Bethléem-France ainsi que des réunions d'organisation. Deux paroisses s'étaient associées dans ce cadre à la paroisse goussainvilloise : les paroisses Grâce Divine et El Béthel Alliance éternelle. L'Alagba Pierre MBOM était l'animateur désigné de ces veillées par les participants puis confirmé spirituellement.

Cette expérience permit notamment de réunir à la Paroisse-Mère de France les responsables des trois tendances présentes en France : Papa ALOKPO, Papa DÉPRI, Papa SOBOWALÉ-HOBO ainsi que Papa RANTI afin d'amorcer l'unité.

2023 : Le projet de la Fédération de l'Arc Bethléem

      Fin 2023, est officiellement lancé le projet de la Fédération de l'Arc Bethléem qui constituera une nouvelle opportunité pour les chrétiens célestes de France de s'unir davantage.

Dernière mise à jour : Vendredi 27 octobre 2023