ECC Paroisse Bethléem-France
La Paroisse Bethléem France & Les autres d'ici et d'ailleurs
La Paroisse Bethléem France & Les autres d'ici et d'ailleurs

Notre histoire en résumé

Nous avons fait le choix de réaliser dès à présent, un récit biographique du fondateur de notre paroisse, toujours en activité à ce jour, pour expliquer les raisons de la création de cette dernière. En effet, l’histoire de notre paroisse est étroitement liée à celle de son fondateur.

 

La paroisse Bethléem-France a été créée le 19 décembre 2002 à Chelles en Seine-et-Marne, par l'actuel Vénérable Suprême Évangéliste Yves Jonas Ahoyo.

 

 

L’HISTOIRE DU VÉNÉRABLE SUPRÊME ÉVANGELISTE YVES JONAS AHOYO ou LES ORIGINES DE LA PAROISSE BETHLÉEM-France

 

Le Vénérable Suprême Évangéliste Yves Jonas Ahoyo est né au Bénin. Au départ de confession catholique, il connut l’Église du Christianisme Céleste, dans des circonstances très particulières : étant tombé gravement malade dans sa jeunesse, c’est son demi-frère le Devancier Didier Ahoyo, aujourd’hui décédé, qui le sauva en l’emmenant sur une paroisse de l’ECC au Bénin. En effet, Didier connaissait déjà l’Église du Christianisme Céleste à l’époque, car sa mère y était déjà active. Nous reviendrons sur sa mère un peu plus tard dans l‘histoire.

 

Par la grâce de Dieu, le futur devancier guérit miraculeusement au terme d’un couvent de 21 jours. Il fit ensuite le choix de se convertir au Christianisme Céleste et d’œuvrer en son sein tout d’abord au Bénin. Il s’installa quelques années plus tard, dans le cadre de ses études, à Moscou en URSS où il se mariera. Il fit enfin le choix de partir s’installer en Europe occidentale.

 

Il arriva ainsi en France en 1985, une première fois, et fréquenta la paroisse Saint-Michel alors implantée à Grigny, en région parisienne, durant un mois.

 

Il y reviendra en 1990, pour participer à un combat de 21 jours sur la paroisse Saint-Michel qui avait déménagé à Champigny-sur-Marne, toujours en région parisienne, pour la relever suite à des difficultés qu’elle traversait. Il y fit ensuite ses armes jusqu’en 1998 en tant que devancier d'abord en tant que secrétaire général adjoint puis de secrétaire général de la paroisse. Il avait déjà comme d’autres le souci de l’unité de notre Église à cette époque en souhaitant de ces vœux le regroupement de tous les chrétiens célestes de France, toutes paroisses confondues, sur une paroisse unique, qui serait nommée paroisse-mère. Il publia, à 32 ans, en juillet 1993, le Rapport moral de la conférence de réconciliation de tous les chrétiens célestes de France, qui fut un manifeste contre les divisions et mettait en évidence leurs causes. Il perfectionna enfin durant son passage à Champigny-sur-Marne sa connaissance de la Bible.

 

 

LA LETTRE DE MISSION

 

En 1998, sur Champigny, un visionnaire venant de Côte d’Ivoire lui annonça que sa mission allait débuter en l'an 2000. Il quitta ensuite Champigny avec sa famille, sous fond de désaccord avec le chargé, pour d’abord prier à la maison. Il forma ensuite un groupe avec des devanciers pour y ouvrir un sanctuaire, la paroisse Nouvelle Jérusalem, d’abord à Saint-Denis chez un Ivoirien. Le Vénérable Ahoyo souhaitait ouvrir une paroisse dans un local acheté et non loué. Sous fond de désaccord financier, le groupe de devanciers avec le Vénérable quitta l’Ivoirien et s’installa à Goussainville, dans le domicile d’un d’entre eux.

 

En décembre 1999, le devancier Yves Jonas Ahoyo fit venir du Bénin sa belle-mère, la regrettée Vénérable Senior Woli Maman Justine GNANVI HOUNTONGDJI, mère de son demi-frère Didier et grande visionnaire de notre Église qui œuvrait alors avec ce dernier là-bas.

 

Durant près d’un an, elle jouera un rôle crucial dans l’avènement de la paroisse Bethléem-France. En effet, elle fit des révélations sur le destin de son beau-fils, en l’informant de sa mission de fonder une nouvelle paroisse sur la terre de Goussainville, mais pas au même endroit que la paroisse Nouvelle Jérusalem. Elle lui expliqua également que Goussainville était une terre où la sorcellerie était développée et que l’Éternel des armées voulait ainsi y mettre un terme.

 

Cette nouvelle paroisse aurait pour ambition de contribuer au rayonnement de notre Église dans le pays, d’où son nom également révélé de « Bethléem », lieu de la naissance de notre Seigneur Jésus-Christ et donc le début de toutes choses. Cette nouvelle paroisse finirait par être tellement fréquentée qu’il n’y aurait plus de place pour y pénétrer durant les messes. De plus, elle devait par la suite donner naissance à deux nouvelles paroisses : « Jésus de Nazareth » puis « Saint-Samuel ». La paroisse « Jésus de Nazareth » fut ensuite créée à Abomey, au Bénin, avec l’aide du regretté Devancier Léonard Méhou à l’époque, début 2013.

 

La Vénérable Senior Woly Maman lui donnera également des conseils afin qu’il ne soit pas surpris de la fin prochaine de la parenthèse « Nouvelle Jérusalem » à cause de la sorcellerie et qu’il ne prenne pas de mauvaises décisions dans ce contexte.

 

 

L’AVÈNEMENT DE LA PAROISSE BETHLÉEM

 

Fin 2000, une fois la mission de la Vénérable Senior Woly Maman terminée, celle-ci retourna au Bénin où elle terminera son ministère en 2022, année de son décès.

Le Vénérable Ahoyo commença alors à prier à la maisond’abord dans le séjour avant de s’installer dans une des chambres de son domicile convertit en véritable sanctuaire.

 

En décembre 2002, le devancier Yves Jonas Ahoyo déclara en préfecture notre paroisse Bethléem-France. Habitant Chelles, en Seine-et-Marne, c’est tout naturellement ici qu’il y fixa le siège de l’association paroissiale. Il créera également l’Association Oshoffa-Secours Céleste (A.O.MA.PA.I.G) qui sera chargée de chapeauter l’association paroissiale le moment venu dans les démarches de location de salles de spectacle, uniquement pour les fêtes des moissons dans un premier temps. Les ambitions de ces deux associations conjointes étaient déjà à l’époque d’honorer l’appel divin, en visant à terme le rayonnement de notre Église en France et au-delà des frontières.

 

Nous savions ainsi déjà en 2002 que la paroisse allait devoir un jour ou l’autre partir s’implanter à Goussainville, mais nous ne savions pas quand et comment. 

Compte-tenu du manque de fidèles, il n’y avait pas de chorale à proprement parler. Dans le cadre des messes qui étaient organisées, les cantiques célestes, enregistrées sur CDs et cassettes étaient jouées sur une chaîne HIFI.

 

Notre paroisse organisa le dimanche 2 novembre 2003 sa première Fête des Moissons. Fête anniversaire de la fondation de la paroisse, elle sera célébrée à la salle de spectacle LSC du complexe EUROSITES à Saint-Denis (93).

 

 

PRÉPARATION DU DÉMÉNAGEMENT À GOUSSAINVILLE

 

De fin 2002 à fin 2007, soit durant cinq années, les activités de notre paroisse se poursuivirent de la sorte : les messes étaient célébrées au domicile pendant que les Fêtes des Moissons l’étaient dans des grandes salles en location, pour pouvoir accueillir le plus grand nombre de paroissiennes et paroissiens des paroisses sœurs du Diocèse et même des autres Diocèses de France. Les fêtes de moissons étaient d’ailleurs l’occasion de pouvoir récolter des fonds afin de préparer le déménagement à Goussainville.

 

Durant cette période, on notera notamment en 2007, la visite du Révérend Pasteur Benoît Dossou Agbaossi, chef mondial de notre Église à l'époque, lors d’un de ses séjours en Europe. Grâce à lui, les fonds pour permettre le déménagement à Goussainville furent réunis à la dernière fête des moissons la même année.

 

C’est dans cette période que des révélations spirituelles furent régulièrement données au Vénérable Suprême Évangéliste Yves Jonas Ahoyo au sujet de notre paroisse : tout d’abord par rapport à la nécessité divine de choisir son « champ » dans un contexte de division. Comme dit précédemment, il avait eu tôt le souci de l’unité de l’Église et de ce fait, il ne se voyait pas choisir un « camp » que celui de l’unité :

Dans son expérience spirituelle, il avait côtoyé l’alors futur Révérend Pasteur Shobowalé-Hobo, de la mission de la Réhabilitation de l’ECC, et fréquenté sa paroisse Autel de Vie de Drancy dans les années 90. Il avait gardé de bonnes relations avec ce dernier. Il avait également fréquenté la paroisse Saint-Michel de Champigny, comme dit précédemment, pendant près d’une décennie, toujours dans les années 90, une paroisse qui appartenait au Diocèse de France issu du Siège International au Nigéria. Seul le Diocèse de France issu du Saint-Siège de Porto-Novo (Bénin) lui était moins familier.

C’est pourtant à la faveur d’une révélation divine d’un grand devancier du Diocèse de France côté Nigéria, que le Vénérable Suprême Évangéliste fut invité à se positionner dans le camp béninois. Déjà dirigé par le Vénérable Suprême Évangéliste Pierre Bourtoire Alokpo à l’époque, qu’il connaissait de la période des multiples tentatives infructueuses d’unité des années 90, le Diocèse de France côté Bénin allait donc devenir le Diocèse de tutelle de notre paroisse.

 

Dans cette même période, une révélation divine nous fut communiquée au sujet de la date du déménagement à Goussainville. Il fut demandé au Vénérable Suprême Évangéliste de faire tout son possible pour trouver un nouveau lieu de prières en 2007.

Ainsi, les démarches furent entreprises et c’est grâce à une jeune devancière confirmée par plus tard un jeune devancier de la paroisse de l’époque que furent repérés les locaux actuels de notre paroisse : celui-ci devait être rempli de nombreux poteaux blancs.

 

C’est ainsi que fin 2007, dans les temps, le fondateur de la paroisse rencontra le propriétaire des futurs locaux, situés dans un bâtiment composé d’un rez-de-jardin (niveau -1 côté rue), d’un rez-de-chaussée (niveau 0) et d’un étage (niveau +1). Ils convinrent dans un premier temps de la location du niveau 0. C’est pour des questions organisationnelles que ce fut finalement le niveau -1 côté rue Sieyès qui nous fut attribué finalement : en effet, le locataire du niveau -1 devait libérer son local en premier, mais pas dans l’immédiat. C’est tout naturellement que le Vénérable Suprême Évangéliste attendit la fin du bail précédent pour emménager, celui était prévu de finir à la fin mars 2008. Un bail commercial de location de neuf années renouvelables avait alors été signé, puisque les locaux loués étaient en fait un entrepôt de stockage, au nom de notre association de tutelle A.O.MA.PA.I.G-Secours Céleste, chargé de nous représenter dans toutes nos démarches administratives.

 

 

2008 – 2018 : UNE PREMIÈRE DÉCENNIE PLEINE DE REBONDISSEMENTS

 

C’est donc sous l’inspiration du Saint-Esprit que notre paroisse emménagea en 2008 à Goussainville à compter du 1er avril 2008 dans les locaux actuels.

 

L’arrivée à Goussainville ne fut pas de tout repos puisqu’il fallut dès le début être accepté par la municipalité de l’époque, qui était très assez instable (élections & annulation d’élections étaient fréquentes) à l’époque et au début très hostile à notre installation. C’est au terme de 7 années de bataille judiciaire menés par la mairie contre notre association, représentée par son président, le Vénérable Suprême Évangéliste Ahoyo que nous obtiendrons l’autorisation administrative de mettre les locaux aux normes en 2015.

 

Durant cette période, notre paroisse, dans un souci d’associer les forces en présence dans un contexte de difficultés financières, participa à une tentative de réunification, appelée « fusion », avec la paroisse Grâce Divine et des fidèles d’autres paroisses sœurs. Celle-ci débuta au terme de nombreuses réunions d’informations sur les différentes paroisses initialement associées en janvier 2011. Dans ce cadre, elle organisa une première fête des moissons le 3 juillet 2011, sous le haut parrainage de l'alors nouveau Révérend Pasteur Benoît Bennett Adéogun. Une fête des moissons mémorable car nous avions eu l’accord du propriétaire pour occuper les 3 niveaux du bâtiment. Après deux années de « fusion », sous fond de profond désaccord stratégique, celle-ci pris fin en février 2013. Ce furent à ce jour les meilleures années de notre paroisse depuis son implantation à Goussainville dans le domaine financier car il n’y avait pas eu de problèmes pour payer le loyer par exemple et les charges habituelles (électricité, eau, téléphone, assurance habitation, gaz pour la tisanerie, fioul pour la machine de chauffage du temple qui était située dans le monte-charge hors service à côté du parvis, etc.).

 

Certaines personnes firent le choix d’avancer de l’argent à notre paroisse afin qu’elle puisse financer les travaux réalisés à l’arrivée dans les locaux. En effet, ces derniers étaient vétustes et inadaptés en l’état à une activité cultuelle : ils n’étaient pas cloisonnés et n’étaient en aucun cas isolés thermiquement. Les premières années furent très difficiles d’un point de vue confort, la période de la fusion fut marquée par ces problèmes-là. En effet, il y eut un désaccord sur l’utilisation des recettes des deux fêtes de moissons organisées coup sur coup en 2011 et 2012 : certains désiraient les réinvestir dans ces travaux voire potentiellement les mettre de côté afin d’acquérir les locaux, pendant que d’autres avaient d’autres aspirations.

 

Comme entre 2008 et 2011, à partir de 2013 et jusqu’à la fermeture inopinée de janvier 2020, nous éprouvions des problèmes financiers, ce qui nourrissait toute initiative de réitérer une démarche d’association de paroisses sœurs, pour faire face à ce problème symptomatique de la vie en France : le paiement du loyer et des charges. La paroisse pendant ces périodes était relativement peu fréquentée : elle était surtout composée d’un noyau dur constitué de devanciers aujourd’hui pour certains gravement malades voire décédés (le devancier Léonard Méhou). Il y eut aussi d’autres paroissiens et paroissiennes mais ils n’étaient pour la plupart pas stabilisés sur la paroisse. Ils se promenaient de paroisses en paroisses et ne participaient donc pas systématiquement aux charges par le biais de la dîme et des quêtes. Et pour les plus persévérants, ce furent les querelles, qui les achevaient de venir. De ce fait-là, les rentrées d’argent étaient régulièrement inférieures aux charges, motif de conflit avec le propriétaire des lieux.

 

En 2014, un an après le terme de la fusion, nous terminions enfin de rembourser une Maman de notre Église, qui nous avait prêté 8000 € à l'époque. D’autres personnes proches du Vénérable cassèrent leurs tirelires à l’époque pour avoir les fonds pour financer ces travaux, à commencer par la femme de ce dernier.

 

Début 2016, le Vénérable Suprême Évangéliste Ahoyo, soucieux de pouvoir améliorer le confort thermique du lieu de prières et de le préparer à accueillir officiellement du public en son sein, sollicita chacun des devanciers de la paroisse pour leur demander s’ils étaient prêts à emprunter de l’argent pour les besoins de notre association, en échange d’une reconnaissance de dettes. Cette démarche n’aboutit pas dans l’immédiat à cause du désaccord de la banque pour le seul volontaire, sa situation financière ne le permettant pas.

 

En mars 2016, votre serviteur, l’Assistant Évangéliste Josué Ahoyo, fils du Vénérable, ancien secrétaire et alors actuel trésorier de la paroisse se proposa et s’y risqua, après y avoir réfléchi. Avec le soutien du Vénérable, les démarches furent faites et le vendredi 25 mars 2016, en pleine semaine sainte, les crédits furent finalement accordés.

 

En avril 2016, notre paroisse, fort de ces financements, entreprit d'importants travaux d'amélioration des performances énergétiques et entama les travaux de mise en conformité ERP [pour Établissement Recevant du Public] (pour plus d'infos sur ces travaux, veuillez cliquer ici).

 

Le fondateur de notre paroisse Yves Jonas Ahoyo décida alors de s’exiler au Bénin, d’où il désirait gérer la paroisse à distance. Il souhaitait ainsi développer l’association A.O.MA.PA.I.G-Secours Céleste au Bénin et compte-tenu du décès prématuré de son demi-frère Didier Ahoyo survenu dans la période, à qui il devait sa survie, il souhaitait aider ses neveux. Il chargea alors le Suprême Paul Hounzandji de le représenter sur le territoire français en son absence.

 

Cette année-là, fut célébrée la quatorzième fête des moissons de la paroisse. Une fête placée sous le signe du renouveau : la paroisse Bethléem avait, dans ce cadre, lancé un grand projet de développement, encore d'actualité aujourd'hui.

 

De fin 2017 à début 2018, sous l'égide de l'association A.O.MA.PA.I.G-Secours Céleste que nous hébergeons, avec l'appui de Dynamique Céleste, le mouvement des jeunes chrétiens célestes de notre Diocèse de France, notre paroisse participa aux manifestations faites sur les paroisses du Diocèse dans le cadre du 70e anniversaire de l’Église du Christianisme Céleste, avec en point d’orgue, l’organisation de plusieurs évènements, initialement sur trois dates, au gymnase Pierre de Coubertin à Goussainville, les samedi 23 et vendredi 29 septembre 2017 ainsi que le dimanche 28 janvier 2018. Pour cette dernière date, la manifestation a été finalement reportée à la Paroisse-Mère de France, basée à Aubervilliers.

 

En effet, dans cette même période, en novembre 2017, en proie à des difficultés financières structurelles, notre association envisagea de s’associer de nouveau avec la paroisse Grâce Divine pour sortir de l’ornière, alors à la recherche d’un lieu de prières à acquérir. Cette démarche devait au prix de l’abandon de la dénomination actuelle « Bethléem » et de la non-prise en charge des dettes antérieures permettre la résolution du problème financier. Cependant, l’expertise organisée dans le cadre du projet d’acquisition du bâtiment par un architecte, à la demande du responsable de la paroisse Grâce Divine, mit en évidence sa grande vétusté et son manque d’entretien, avec notamment la toiture qui était cassée par endroits. C’est ce constat qui fit capoter le projet, étant donné la nécessité une fois l’acquisition faite de réaliser d’importants travaux de rénovation.

 

Rapidement après l’échec de cette démarche, les activités de la paroisse cessèrent alors une première fois. Dans ce contexte chargé, le Supérieur Senior Évangéliste Léonard Méhou, sacristain/maître d'autel de notre paroisse, qui était missionné, décida de quitter de son propre chef, les locaux en février 2018, contre l’avis du fondateur de la paroisse alors en exil. D’abord hébergé chez une connaissance, il finira par errer d’hébergement d’urgence en hébergement d’urgence. Il décédera malheureusement quelques semaines plus tard, le mercredi 21 février 2018, victime d'une agression sur la voie publique dans la commune d'Osny, près de Pontoise.

 

 

2018 – 2020 : PÉRIODE SOUS L'APPELLATION « ATTA-EL-ROÏ »

 

Cette même date, le fondateur de la paroisse revenu de son exil depuis janvier 2018, affaibli du Bénin par suite de soucis de santé, venait tout juste de sortir de l’hôpital.

Il put négocier ensuite avec le propriétaire des locaux, la réouverture de la paroisse en mars 2018.

 

Fin 2018, notre paroisse s’associa avec l’équipe du Devancier Norbert Yarabou, ancien devancier d'une paroisse de Corbeil, afin de relancer les activités, après des tentatives infructueuses avec d’autres devanciers. Celui-ci finit par proposer au Vénérable Ahoyo de renommer la paroisse Bethléem, « Atta-El-Roï », le temps de la cohabitation. En octobre 2019, nous célébrâmes une seule fête des moissons sous cette appellation.

 

 

2020 – 2022 : TROIS ANNÉES D’INTERRUPTION DANS UN CONTEXTE DE CORONAVIRUS

 

C'est dans un contexte international incertain, avec l’émergence d’un nouveau virus non identifié que les activités de la paroisse Bethléem-France cessèrent à la fin janvier 2020, faute d’entente avec le propriétaire. Nous fûmes littéralement chassés des locaux un samedi matin, après que le propriétaire nous eut demandé de récupérer nos affaires. Ceci sans respecter les procédures légales d’expulsion, dans le cadre d’un bail commercial reconduit tacitement car non contesté par le propriétaire au terme de ses neuf années initiales.

 

Ceci n’étant pas légal, nous décidâmes de ne pas récupérer nos affaires et de tenter une dernière fois de le convaincre de nous laisser tranquille. Mais la situation dégénère, face au comportement menaçant du propriétaire, la police municipale arrive sur place et nous enjoint à passer par la voie judiciaire pour rétablir la situation. Nous ne pûmes finalement prendre nos effets et nous fûmes contraints de quitter définitivement les locaux.

 

Le Vénérable Ahoyo et votre serviteur, sur la base du constat de la police municipale de l’époque, se rendirent alors à l’évidence que ce ne serait que par la voie judiciaire que nous pourrions obtenir gain de cause. Ainsi, dans un contexte de confinement et de restrictions d’activité, le Vénérable, toujours responsable de la paroisse, entreprit les démarches judiciaires. Ces dernières trainèrent longtemps du fait de la fermeture des tribunaux durant le premier confinement.

 

Nous dûmes trouver les fonds pour payer un premier avocat mais nous perdîmes en première instance. Nous sollicitâmes une seconde avocate et nous gagnâmes en appel : le propriétaire des locaux était alors tenu par décision judiciaire de nous permettre de réintégrer les locaux. Celui-ci ne voulant pas exécuter la décision de justice, nous dûmes engager une procédure auprès du juge d’application des peines, afin que ce dernier contraigne par astreinte M. Hayat.

 

Dans le cadre de notre combat judiciaire, nous découvrîmes que le propriétaire avait illégalement réattribué nos locaux à une association évangélique. Pour la petite histoire, cette association était dans les petits papiers du propriétaire des locaux depuis un certain temps, à tel point que leurs membres vinrent à plusieurs reprises, en notre présence, « souiller notre temple », en y pénétrant en chaussures et non pieds nus, ce qui est contraire aux règles de notre Église. Seules les fêtes des moissons permettaient cet écart pour les visiteurs et ici, ce n’était manifestement pas le cas. Ne connaissant à l’évidence pas l’Église du Christianisme Céleste, certains d’entre eux eurent des mots durs à l’égard de notre paroisse, de notre Église, critiquant notamment l’équipement de ses autels (chandelier…).

 

Fin 2022, le combat judiciaire toucha à sa fin, sur le constat amer de notre avocate, qu’il allait falloir passer par la mairie de Goussainville pour obtenir gain de cause. Ceci malgré la décision initiale en appel en notre faveur. Le Vénérable Ahoyo avait durant tout la période litigieuse tenu la municipalité au courant de la procédure judiciaire et avait même obtenu leur aide dans les dernières phases de cette dernière sans succès.

 

Durant ces trois années d’interruption, nous apprîmes malheureusement le décès du devancier Yarabou, en mars 2021, d'une maladie grave ainsi que la grave maladie du devancier Joseph N’YEMB, pilier de notre paroisse et bras-droit pendant longtemps du Vénérable Ahoyo. Le devancier N’Yemb, suite à un AVC, se retrouve aujourd’hui alité car paralysé, ce qui ne lui permet plus aujourd’hui de vivre de manière autonome.

 

2023 : ET MAINTENANT ?

 

L’année 2023 commença ainsi avec l’espoir d’une réouverture prochaine de notre paroisse grâce à la municipalité de Goussainville. C’est dans ce contexte que le Vénérable Ahoyo repris contact avec elle afin de trouver une solution administrative à l’occupation illégale des locaux de notre association.

 

C’est ainsi que le samedi 1er avril dernier, jour anniversaire des 15 années d’implantation de notre paroisse sous la terre de Goussainville, que nous eûmes rendez-vous avec le maire adjoint en charge de ces sujets. Il nous expliqua avoir déjà entamé les démarches de fermeture administrative à l’encontre de l’association évangélique, sans succès pour l’instant. Il s’engagea alors à réitérer aussi souvent que nécessaire ces démarches d’afin d’obtenir gain de cause. Le Vénérable Ahoyo, conscient de l’importance de l’autorisation ERP, rappela au maire adjoint, la nécessité de pouvoir nous accorder une fois la paroisse rouverte, du temps supplémentaire afin de finaliser les travaux.

 

C’est ainsi qu’en ce jour (Lundi 17 avril 2023), nous sommes toujours en attente du retour du maire adjoint au sujet de la démarche de fermeture administrative et de notre souhait de prolonger l’autorisation provisoire ERP.

Dernière mise à jour : Lundi 17 avril 2023

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