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Samuel B.J.Oshoffa : Sa biographie

 

NAISSANCE ET VIE DE SAMUEL B.J. OSHOFFA JUSQU'EN 1946

 

Samuel Bileou Joseph Oshoffa, fondateur de l'Eglise du Christianisme Céleste, est né en 1909 à Porto-Novo d’un père menuisier nommé Joseph et d’une mère vendeuse de tissus d'origine nigériane nommée Alata Gyofa. Son père Joseph était le fils d'Ojo (père) et de Koshina (mère) venus d'Abéokuta au Nigéria pour s'installer à Désatre, ville située du coté Dahoméen (béninois) de la frontière artificielle entre le Nigéria et le Dahomey. 

Le nom de famille était en réalité "Osoffa", obtenu à partir de "Ou ki ise ofa otale ta bani ka sibu", raccourci "Ojukosofa" puis "Osoffa" en yoruba, qui signifie en français "l'Oeil humain n'est pas un missile qu'un ennemi peut lancer [tirer] sur quelqu'un pour le faire tomber".

 

Auparavant, ses parents avaient eu des enfants qui mourraient très jeunes, seul Elizabeth sa grande sœur avait survécu. Pour conjurer le mauvais sort, Joseph Oshoffa père du fondateur, de confession protestante, pria l’Eternel Dieu de lui donner un enfant qui vivrait et qu’il consacrerait à son ministère.

 

Ce récit rappelle celle d’Anne, femme stérile d’Elkana, un homme qui avait une seconde femme Peninna féconde, qui dans le temple de Silo, gardé par Eli souverain sacrificateur et juge d’Israel, pleurait suppliant l’Eternel Dieu de lui donner un enfant qu’il consacrerait à son ministère. Lorsque Dieu se rappela d’elle, elle dénomma son fils Samuel car «je l’ai demandé à l’Eternel et qu’il reste là pour toujours »  1 SAMUEL 1 verset 21. Le prénom Yoruba "Biléou" signifie d'ailleurs << s'il te plait de rester ici-bas, reste. Dans le cas contraire, retourne au Seigneur. Quant à moi, je t'avais consacré à l'Eternel avant même ta naissance >>.

 

Ainsi, comme Samuel fils d’Anne et d’Elkana, Samuel Biléou Joseph Oshoffa a été consacré au ministère de Dieu. En 1916, à sept ans, il a été confié à un catéchiste protestant, du nom de Moise Gnansounou pour son éducation religieuse. Cependant étant trop jeune et non satisfait dont la manière dont il était traîté, son père fut obligé de le garder encore jusqu'à l'âge de treize ans. Puis, il le remit en 1928 au Pasteur David Hodonou Loko, le Pasteur méthodiste de Porto-Novo, anciennement Eglise méthodiste d'Olowogbowo de Lagos au Nigéria, à qui il fit savoir sa promesse faite à Dieu de le laisser au service de l'Eternel.

 

Elève à l'école protestante (quartier Houèzoumè), il était interne chez le Pasteur Loko. Durant six années, Samuel Oshoffa fit ses études primaires jusqu'à la classe de CM2. Après des années, le Pasteur Loko fut remplacé par le Pasteur Garnier venu de Londres.

Il considérait son éducation comme étant rude et n'avait pas la force physique qu'il fallait pour continuer : par exemple, le Pasteur Garnier avait ordonné la participation des élèves à la fabrication de briques pour la construction du nouveau collège. Oshoffa et les autres élèves de l'école refusèrent et furent renvoyés chez leurs parents. C'est alors que le père de Samuel Oshoffa fit savoir à son fils qu'il était différend des autres parce qu'il l'avait spécialement consacré à Dieu et qu'il devait faire le travail. Toutes les tentatives du père pour le remettre au Pasteur échouèrent.

 

Excédé et découragé, son père dut le laisser à son atelier de menuiserie.

Samuel Oshoffa avait donc "fui la force pour la force", ce qui le contraignit à la résignation. Il commença à pratiquer le métier de son père dans le même atelier que ce dernier, après quatre années d'apprentissage. Il était aussi charpentier, montant les toitures des maisons, rabotant le bois et travaillant avec le bois d'ébène qu'il achetait chez un ami.

 

Cependant, le 15 Janvier 1939 [selon la Constitution] / 15 juin 1939 [selon Lumière sur le Christianisme Céleste], son père mourut, permettant à Samuel Oshoffa d'abandonner la menuiserie un an après. Le futur fondateur s'intéressa alors à la fanfare municipale, qu'il avait déjà fréquenté en tant que trompettiste du vivant de mon père. Peu après, il remarqua que cette situation de trompettiste était bien précaire et il se résolut à débuter le commerce de bois d'ébène.

 

C'est ainsi qu'à partir de novembre 1946, Samuel Biléou Joseph Oshoffa commença à parcourir les villages de la vallée du fleuve Ouémé en République du Dahomey (actuel Bénin). Ce sont des villages enfouis dans de grandes brousses et très éloignés des grands centres urbains, près desquels on y découvrait beaucoup de bois d'ébène. Oshoffa allait chercher lui-même le bois et venait le revendre en ville à des charpentiers. Il continua ce commerce jusqu'à un voyage en mai 1947. Il avait pris l'habitude d'aller partout avec sa Bible et il faisait régulièrement des prières.

 

1947 : FONDATION DE L'EGLISE DU CHRISTIANISME CELESTE

VOIR PARTIE CORRESPONDANTE

 

1947 - 1985 : EVANGELISATION DE L'AFRIQUE DE L'OUEST 

 

La naissance de l'Eglise du Christianisme Céleste fut accompagnée de miracles au Bénin réalisés par Oshoffa : résurrections de Tinavié Mawulawoe, de Moïse Sourou et l'évènement de Granpopo au Bénin. Durant ce dernier évènement, Samuel Oshoffa aidé d'un prêtre catholique européen arrivèrent à repousser la mer, qui menaçait la ville.

 

Ces évènements participèrent à l'évangélisation du Bénin : les habitants de Toffin se joignirent à l'Eglise d'Agongué, l'Eglise s'étendit dans toutes les villes du pays, de la manière que l'Eternel l'avait prédit (voir "Mission de l'ECC")

 

Quelques chrétiens célestes de Toffin se réunirent pour créer une paroisse à Lagos au Nigéria. Samuel Oshoffa, toujours sur le territoire béninois, ne désirait pas se rendre là-bas, y alla pour la première fois en 1951.

 

A partir de 1952, Samuel Biléou Joseph Oshoffa était autorisé par ordre divin à porter le nom "Epastoral" en langue des anges, ce qui était également traduit pour lui comme "Pasteur". Ce titre lui a donc été donné cinq années après avoir fondé la nouvelle religion. Auparavant "Evangéliste", il est devenu dès lors Révérend Pasteur Prophète Fondateur. 

 

En 1976, il quitte finalement le Bénin pour le Nigéria où il poursuivra sa mission d'évangélisation.

 

1985 : FIN DE SA MISSION EVANGELIQUE 

 

Le 23 août 1985, il annonce dans un entretien privé, sa mort imminente au supérieur Benoît Agbaossi.

 

Le 26 août 1985, il annonce à certains fidèles que sa mission est terminée et qu'il rejoindra très bientôt le Seigneur.

 

Le 1er septembre 1985, sur la route d'Ibadan, il est victime d'un grave accident de voiture dont il s'en sort miraculeusement sain et sauf.

 

Le 10 septembre 1985, le Prophète-Pasteur Fondateur Samuel Biléou Joseph Oshoffa s'endort dans le Seigneur, à Kétu (Lagos) au Nigéria. Il est enterré le 19 octobre 1985 à Imeko dans Ogun State au Nigéria, terre natale de sa mère et près de la tombe de celle-ci.

Vidéos de M. Yves Jonas Ahoyo.

 

Date de dernière mise à jour : 7 mai 2017.

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