L'Église du Christianisme Céleste utilise des chants liturgiques ou "cantiques nouveaux" révélés par l'Esprit-Saint dans le cadre de ces messes ou offices.
Ces termes remplacement le terme "Cantiques". Ces chants sont entonnés par la chorale (troupe de chant composé de membres de la paroisse) des paroisses ou à
défaut par le conducteur, meneur des messes.
Bon à savoir : Un chant liturgique est un chant chrétien qui accompagne la célébration de la liturgie de la messe, la liturgie des heures et la liturgie des sacrements. Il consiste à mettre en musique (et plus généralement à mettre en forme, à faire entendre) la
Parole de Dieu et les prières, comme à ponctuer et accompagner la méditation et les différentes phases de la célébration
liturgique.
A noter que durant les actions de grâce, la chorale peut également chanter des chants non spirituels d'animation. Elle est libre de choisir entre ces deux types de chansons.
PREMIER CHANT RÉVÉLÉ DE L'ÉGLISE DU CHRISTIANISME CÉLESTE
Le premier chant révélé l'avait été en Yoruba, durant la première semaine d'octobre 1947 et cinq jours après la réception de l'ordre divin par le prophète-pasteur fondateur Samuel B.J.Oshoffa le
29 septembre 1947 (source La Constitution, mars 1980).
En français, il est intitulé "Que tous les frères croyants" et est le 236e du recueil de chants, à la page 81 de ce dernier :
"Que tous les frères croyants
Lèvent haut leur tête
Ecoutant la voix de Jéhovah
Qui nous dit
Pourquoi sommes nous venus
En ce grand monde
Pourquoi sommes-nous appelés
Dans la Sainte Eglise
Que la Mère Marie
Aide à nous maintenir
Que cette Sainte créature
nous y maintienne tous.
Amen. "
RÈGLEMENTATION SUR L'EXÉCUTION DES CANTIQUES
(Extrait du message du président du bureau national de supervision des chorales le Vénérable suprême évangéliste Patrice A. Nobimé, fait à Porto-Novo le 5 juillet
2016)
Dans l'Église du Christianisme Céleste (ECC), les cantiques spirituels et chants révélés constituent un des piliers de l'Eglise et occupent une place de choix dans
les rituels.
L'adoration du Très-Haut devant revêtir un caractère de piété, de respect, de sainteté, de sincérité et de pureté morale, tout ce qui
y concourt notamment le chant, doit être empreint desdits caractères. Dès lors, il est important de donner un caractère saint et pieux aux cantiques révélés et les exécuter avec dévotion et
piété, de façon claire et audible sans domination de bruits d'instruments. En effet, Dieu déteste l'extravagance de sons d'instruments de musique (Amos 6 : 5). Seuls les instruments
à vent (orgue et trompettes), et au besoin, les gongs et les castagnettes accompagnent ces chants révélés par l'Esprit-Saint pour tous cultes, y compris les cultes des différentes
manifestations (fêtes des moissons ou d'action de grâce, fêtes de chorales, culte de sortie d'enfant, culte d'inhumation, veillées de prières, etc).
Certains cantiques doivent être exécutés en a capella, sans aucun instrument, sauf l'orgue au besoin.
De même, les Gloria sont chantés sans cadence, ni percussion. Ils sont vifs, c'est-à-dire pas trop lents, ni trop rapides. Les Gloria rythmés ne
sont pas acceptés pour les cultes.
Par ailleurs, les intermèdes pour les cantiques sont règlementés ainsi qu'il suit, selon le nombre de leurs couplets :
- Chant court à un couplet : Il doit être chanté deux fois puis intervient l'intermède musical prenant en compte les notes de la dernière phrase et enfin le
chant est repris une troisième fois.
- Chant à deux couplets : On chante les deux couplets puis vient l'intermède et on termine par une reprise du deuxième
couplet.
- Chant à trois couplets : On chante les deux premiers
couplets puis vient l'intermède et on termine avec le troisième couplet.
- Chant à quatre couplets et plus : L'intermède intervient avant le dernier couplet et l'on chante le dernier
couplet.
Certains cantiques ne nécessitent pas d'intermède dans leur exécution.
Dernière mise à jour : Samedi 18 novembre 2023