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La Paroisse Bethléem, et les autres d'ici et d'ailleurs
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Thème : « Le recours à l'Eternel conduit au salut »

Vous trouverez ci-dessous un focus sur le développement d'une prédication traitant du thème :

Textes : Exode 15 : 11 - 16 ; Romains 8 : 31 - 36

 

A) COMPREHENSION DU THEME

 

Recours : dérivé du verbe recourir, ce mot désigne l'action par laquelle on recherche de l'assistance, du secours.

Salut : grâce obtenue de la part de l'Eternel et qui nous exclut justement de la damnation éternelle ; c'est-à-dire de l'enfer. C'est également la victoire que Dieu réserve aux siens.

Conduire : c'est mener, commander, gouverner, transporter d'un lieu à un autre, aboutir à. Ici, le verbe conduire a le sens de se laisser guider, diriger vers.

 

 

B) OBSERVATION DES TEXTES

 

      Dans le premier texte, EXODE 15 : 11 - 16, il s'agit du cantique que Moïse et les enfants d'Israël ont chanté à Dieu suite à la victoire que le Tout Puissant leur a accordée face à leurs adversaires égyptiens. En effet, cette délivrance spectaculaire du peuple d'Israël devant une armée hautement équipée, alors que le peuple de Dieu était sans arme, ne pouvait laisser les israélites indifférents.

 

      Dans le second texte, ROMAINS 8 : 31 - 36 s'inscrit dans la même logique que le premier texte, avec Paul qui attestait aux habitants de Rome, le soutien indéfectible que Dieu garantit à ses élus. Quiconque qui fait recours à Dieu, a le salut. La Bible comme les expériences quotidiennes nous confirment cette gloire inégalable, incomparable de Dieu. 

 

 

C) INTERPRETATION

 

      Le premier texte EXODE 15 : 11 - 16 expose le salut et la délivrance que l'Eternel a accordés à ses enfants lorsqu'ils étaient dans l'impasse. En effet, la traversée de la mer rouge était la première préoccupation des enfants d'Israël. C'est encore le moment choisi par l'ennemi pour livrer une bataille contre des hommes sans arme. Mais n'ayant que Dieu comme dernier recours, Moïse donna cette confiance au peuple d'Israël dans Exode 14 : 13 - 14. Il répondit au peuple : « Ne craignez rien, restez en place, et regardez la délivrance que l'Eternel va vous accorder en ce jour ; car les Egyptiens que vous voyez aujourd'hui, vous ne les verrez plus jamais. L'Eternel combattra pour vous ; et vous, gardez le silence ». Effectivement, les israélites ont été délivrés de façon miraculeuse. L'Eternel a asséché la mer et frayé un chemin pour ses enfants. 

Ainsi leurs ennemis qui les ont suivis, n’ont-ils pas été engloutis par la mer. Quel miracle ! Quel prodige ! Qui peut le réaliser si ce n’est Dieu, le Dieu d’Israël ? Et ce n’est pas fini.

      Le même salut a été accordé à Josué, le successeur de Moïse, face à une multitude de peuples que Josué et les enfants d’Israël devraient affronter. Josué a besoin du temps pour écraser ses ennemis. Alors que le crépuscule lui causerait un handicap, il n’a pas hésité à faire recours à l’Eternel. Josué 10 : 12 : « Alors Josué parla à l’Eternel, le jour où l’Eternel livra les Amoréens aux enfants d’Israël, et il dit en présence d’Israël : Soleil, arrête-toi sur Gabaon. Et toi, Lune, sur la vallée d’Ajalon ! ». Le Soleil s’arrêta et la Lune également cessa sa course : Josué 10 : 13 : « Et le soleil s’arrêta, et la lune suspendit sa course, jusqu’à ce que la nation eût tiré vengeance de ses ennemis ».

      La nation qui se confie à Dieu a toujours la victoire quelle que soit la situation. Daniel a été délivré dans la fosse aux lions. Le roi avait du doute sur le sort réservé à Daniel et lorsqu’il l’interpella timidement, Daniel répond victorieusement en ces termes : « Mon Dieu a envoyé son ange et fermé la gueule des lions, qui ne m’ont fait aucun mal, parce que j’ai été trouvé innocent devant lui ; et devant toi non plus, ô roi, je n’ai rien fait de mauvais » : Daniel 6 : 22.

      Il en est de même pour Ezéchias, chez qui le prophète Esaïe a été envoyé pour lui annoncer sa mort certaine. Il fit recours à l’Eternel à travers cette prière : « Ô Eternel ! Souviens-toi que j’ai marché devant ta face avec fidélité et intégrité de cœur, et que j’ai fait ce qui est bien à tes yeux ! Et Ezéchias répandit d’abondantes larmes » : 2 Rois 20 : 3. Mais que s’est-il passé après cette requête ? L’Eternel l’a exaucé, la santé lui fut accordé et mieux ses jours ont été prolongés. 2 Rois 20 : 5 – 6. Une fois encore le recours à Dieu a garanti la victoire à Ezéchias.

      Anne, dans 1 Samuel 1, était une femme que Dieu avait rendu stérile (1 Samuel 1 : 5). Mais sous l’effet de l’agacement de sa rivale, Anne a fait recours à Dieu par la prière. L’Eternel l’a écoutée et l’a réhaussée. Elle est devenue mère et a chanté des cantiques à l’Eternel et a dit : « Mon cœur se réjouit en l’Eternel, ma force a été relevée par l’Eternel ; ma bouche s’est ouverte contre mes ennemis, Car je me réjouis de ton secours… » 1 Samuel 2.

      Voici autant d’exemples qui témoignent de la grandeur de Dieu, de sa miséricorde et de sa fidélité envers ceux qui lui font recours. C’est au vu de toutes ces preuves que Saint Paul rassurait les romains qu’ils ne seront jamais déçus s’ils plaçaient leur confiance en Dieu.

 

      Au second texte, ROMAINS 8 : 31 – 36, Paul nous persuade de faire recours à Dieu qui ne trahit jamais. Il nous a aimé et nous l’a prouvé par le sacrifice de son précieux fils qui a versé son sang pour le rachat de l’humanité : Romains 8 : 32 « Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré par nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ? ».

      Le salut est en Jésus-Christ. Aucun autre Dieu ne peut nous assurer le salut. Les actes des Apôtres ont été clairs à ce sujet en stipulant : « Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » : Actes 4 : 12.

 

     Application : C’est à Dieu seul qu’il faut recourir. En effet, il n’y a aucun autre Dieu sous ce soleil qui peut sauver l’humanité. Les autres dieux sont faits de la main d’hommes. C’est triste de voir certains se prosterner pour leurs propres créatures. Au contraire, nous devons renverser leurs autels, brisez leurs statues, et abattre leurs idoles comme cela est recommandé dans Exode 34 : 13. Servir d’autres dieux est une abomination devant Dieu, pire une malédiction. Nous ne devons également pas nous confier à l’homme. Jérémie 17 : 5 dit : « Ainsi parle l’Eternel : Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, Qui prend la chair pour son appui, Et qui détourne son cœur de l’Eternel ». Quels avantages avons-nous en faisant recours à Dieu ? La réponse nous est donnée dans Jérémie 17 : 7 qui dit : « Béni soit l’homme qui se confie dans l’Eternel, et dont l’Eternel est l’espérance ! ». Il est comme un arbre planté près des eaux, Et qui étend ses racines vers le courant ; Psaumes 1 : 3. Il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient, Et son feuillage reste vert ; Dans l’année de la sécheresse, il n’a point de crainte, et il ne cesse de porter du fruit.

Source : Guide du Prédicateur Edition 2020

 

Création de la page : 2 mars 2023

Dernière mise à jour : 3 mars 2023

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